Nouvelle campagne pour AIDES cette année, après le zizi graffiti de 2010 voici venir un chat lubrique du nom de Smutley dans un épisode intitulé « la queue en l’air ». Il ne peut s’empêcher de tirer sur tout ce qui passe, film très inspiré de l’esthétique des cartoons des années 30. La « maxime » finale étant « Il a neuf vie, vous n’en avez qu’une, protégez-vous ».
Petit souvenir de celle de 2010
En 2003 sur la musique « Sugar baby love » interprété par The Rubbet’s, face à la reprise inquiétante des pratiques non protégées un film animé conte avec humour l’épopée sentimentale d’un jeune garçon puis d’un jeune homme, qui, après avoir découvert son homosexualité, vit son identité sexuelle bien que victime d’attaques homophobes. On le suit au fil des années, à la recherche du grand amour. En attendant, il se protège lors de ses rencontres par l’utilisation du préservatif.
Le message final reste : «Vivez assez longtemps pour trouver le bon!»
En 2005 face à l’augmentation croissante de femmes atteintes du SIDA, passage de 1 femme pour 7 hommes 10 ans plut tôt à 1 femme pour 3 hommes, la campagne change de cible mais la trame de base reste identique à celle de 2003. Les premiers résultats de la notification obligatoire du VIH (BEH N° 24-25/2004 – 8 juin 2004) montraient que 43% des nouvelles contaminations et 58 % des contaminations par voie hétérosexuelle concernaient des femmes.
En 2007 campagne avec des têtes connues du PAF (paysage audiovisuel français), des arts, du sports sur la base « Si j’étais … » avec pour thème l’exclusion des séropositifs. Plusieurs spots différents dont celui ci :
Mais 2007 c’était aussi une année électorale majeur avec les présidentielles et une campagne pour interpeller les candidats a été réalisée en les mettant en scène par la reprise des codes de leurs propres campagnes avec cette accroche incisive : « Voteriez-vous pour moi si j’étais séropositif(ve) ? ». C’est ainsi les principaux candidats s’affiche dans la presse et sur nos murs. François Bayrou, Olivier Besancenot, José Bové, Marie-George Buffet, Arlette Laguillier, Ségolène Royal, Dominique Voynet et Nicolas Sarkozy. Point de Jean Marie Le Pen, peur de procès ou peine perdu pour la cause si l’on prend en compte certaines de ses « positions ». (jeu de mots aurait dit le regretté Maître Capello).
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c’est bien qu’on tape sur le clou !
Tapons, tapons ! 😉